852 patients sont décédés sur liste d‘attente faute de greffes d’organes - dont une vingtaine d’enfants.

79% des Français, de leur vivant, souhaiteraient donner leurs organes.

Le taux d’opposition serait donc proche de 20%.

Or, aujourd’hui, le taux d’opposition est de 36.4 %.

Si ce taux se maintient à un niveau aussi élevé, c’est que les Français sont trop peu nombreux à avoir fait part de leur position à leur entourage.

Toujours plus de 22 000 personnes sont en attente d’une greffe d’organe à ce jour.

6034 greffes d’organes ont eu lieu en 2024.

Dont 614 greffes sont issues de donneurs vivants

( 598 donneurs vivants de rein et 16 donneurs vivants de lobe foie).

L’âge moyen des donneurs décédés prélevés est de 58 ans en 2024.

609 donneurs de > 66 ans

78 % des Français ont le sentiment que la loi du consentement présumé est en phase avec leurs valeurs.

FOCUS LOI CAILLAVET - 22 décembre 1976

• Loi française n° 76-1181

“ Toute personne qui, de son vivant, n'a pas fait connaître son opposition au prélèvement d'organes est considérée comme un donneur potentiel ”

53% de la population française se sentent concernés par le don d’organes et de tissus.

91% des français sont d’accord qu’il est important que leurs proches connaissent leur position. Parmi eux, 53% ont transmis leur position.

Seuls 28% des Français se disent “bien informés” sur le sujet.

Seuls 19% des français savent que les organes prélevés sont exclusivement réservés à des patients malades en attente de greffe et non réservés à un usage scientifique

1 Français sur 2 croit que le prélèvement d’organes et de tissus n’est pas compatible avec les rites funéraires religieux, alors que le don d’organes est reconnu par les 3 principales religions monothéistes pratiquées en France (Islam, Judaïsme, Christianisme) et que le prélèvement n’empêche pas la réalisation des funérailles selon les traditions de chacun.

60% des Français pensent qu’il y a une limite d’âge pour les donneurs d’organes et de tissus. Il n’y a pas de limite d’âge, ni minimum ni maximum, seule la fonctionnalité de l’organe prime.

4 Français sur 10 ont le sentiment que l’équité dans la répartition des organes n’est pas garantie par l’Agence de la Biomédecine.

Or, le don d’organes profite de manière totalement équitable à toutes les catégories de la population française.

Le don et la greffe d’organes sont gratuits à 100%.